De quelle manière Verbier Tourisme intègre-t-il la mobilité dans sa politique de promotion ?
Nous prenons en compte la manière dont les gens arrivent à Verbier et la manière dont ils s’y déplacent, en travaillant à favoriser au maximum la mobilité douce. Que vous habitiez Genève, Zurich ou Martigny, il est aujourd’hui possible de rejoindre Verbier uniquement en transports publics électriques, via le train et la télécabine. Et une fois sur place, il est facile de s’y déplacer en bus ou à vélo. De manière plus large, nous sommes résolument engagés dans une démarche de respect de l’environnement et de protection de la nature. La question de la durabilité fait partie intégrante de tous nos projets et de toutes nos réflexions sur l’avenir de la station.
Depuis quelques années, Verbier mise beaucoup sur l’e-bike. Une stratégie payante ?
Verbier et l’ensemble du val de Bagnes proposent un terrain de jeu favorable au vélo : celui de route – on se souvient de l’arrivée du Tour de France en 2009 – comme le VTT, qui a véritablement explosé ces dernières années, grâce notamment à l’essor de l’e-bike.
Le vélo électrique est en train de transformer le tourisme estival de montagne, en se profilant comme une alternative à la randonnée et en remettant en selle des gens qui ne faisaient plus ou pas de vélo. A terme, l’e-bike peut devenir le pendant du ski en été.
Qui dit e-bike dit stations de recharge. Comment planifiez-vous le développement du réseau de bornes ?
C’est un travail que nous conduisons en collaboration étroite avec ALTIS. Nous définissons ensemble les emplacements idéaux pour les bornes de recharge, en prenant en compte le réseau dans sa globalité, l’éloignement de certaines zones comme celle de
Chanrion, ainsi que les retours des utilisateurs. Une quinzaine de bornes e-bike sont aujourd’hui à disposition dans la région.
C’est appréciable de pouvoir compter sur un prestataire comme ALTIS, qui connaît parfaitement le territoire, procède aux installations et s’implique dans le développement des offres touristiques, parfois même au-delà de l’e-bike. Deux exemples : le projet de mise en tourisme de la galerie entre la Chaux et Louvie, ainsi que le projet du lac de Rechouène. ALTIS ne craint pas de sortir de sa zone de confort, et leur approche nourrit notre réflexion.